Les photomontages
Les photomontages sont un des outils d’évaluation de l’impact dont dispose le paysagiste. Ce dernier doit produire un nombre de photomontages en relation avec la taille du projet et la complexité du territoire. Ce nombre est assez variable d’un projet à l’autre. Il se situe généralement entre 30 et 50, mais peut parfois atteindre la centaine.
plus de détail : Le photomontage
Les représentations 3D
Les représentations 3D permettent de simuler la perception visuelle des éoliennes depuis n’importe quel point (aérien ou terrestre). Le contexte virtuel ne produit pas le réalisme de la photographique réelle. En revanche ces représentations peuvent être animées et apporter une dimension supplémentaire.
C’est l’occasion aussi d’étudier la visibilité depuis un point mobile, pour simuler la vue depuis une voiture se déplaçant sur un axe routier ou le long d’un sentier. Cependant les masques végétaux éventuellement insérés ne rendent pas compte d’une réalité toujours très difficile à informatiser dans ses moindres détails.
Les vidéomontages
Les vidéomontages apportent la composante dynamique qui manque au photomontage. Dans la réalité, le mouvement a une grande importance car il capte l’attention de la vision périphérique.
Les vidéomontages ont l’avantage d’être utilisable en réunion, mais ne sont pas adaptés aux supports papier des études.
Photomontages animés
Il est facile de réaliser des photomontages animées. Ces « pseudo-vidéos » utilisent un fond photographique (statique) mais permet l’animation des éoliennes (les rotors tournent) et éventuellement la création d’un mouvement type travelling et de zoom. Cette technique présente l’avantage d’être peu onéreuse.
incrustation d’éoliennes dans une vidéo
La vidéo réelle confère au vidéo-montage un grand réalisme et permet à l’observateur d’avoir une impression forte de réalité. Cependant cette technique est relativement couteuse.
Les dessins interprétatifs
Les dessins interprétatifs qui permettent au paysagiste de rendre compte de se intentions sous forme de croquis.
Artistiques, ces croquis sont des vues subjectives et ne rendent pas compte de la réalité objective des effets sur le paysage. Ils insèrent cependant les éoliennes dans une graphie qui nous est coutumière.
Les représentations cartographiques
Les représentations cartographiques qui présentent les différents aspects de l’étude paysagère et les interactions entre le projets et les éléments du territoire.
ZVI, Zone d’Influence Visuelle
Il s’agit de cartographies qui permettent, sur la base de l’analyse de la topographie numérique, de faire apparaitre les zones potentiellement impactées par les éoliennes ou une partie de l’éolienne (bout de pale , nacelle, 50% de la hauteur du mât...). Il est possible d’obtenir des cartes très détaillées. Il est aussi possible que ces analyses prennent en compte les obstacles des zones végétalisées ou du bâties. La précision d’une telle cartographie est limitée par les approximations topographique et des zones de végétations ou agglomérations. Il est également possible d’analyser l’interaction entre plusieurs projets éolien sur le même territoire.
Réalisation des photomontages, vidéomontages et autres documents représentatifs
Tous les paysagistes ne réalisent pas eux-même les photomontages car ils ne possèdent pas toujours les logiciels et les techniques appropriées pour les réaliser de façon fiable. Cette tâche est souvent laissée au développeur commanditaire de l’étude paysagère, ce qui peut poser un problème d’indépendance ou de responsabilité du paysagiste. Les représentations 3D ainsi que les vidéo-montages sont également sous-traités, le plus souvent à des infographistes qui peuvent privilégier l’esthétique visuelle à l’exactitude géométrique.