Les présents photomontages ont été réalisés à la demande de l’État, dans le cadre du débat public « Éoliennes en mer au large de la Normandie », qui a débuté le 15 novembre 2019. Ce débat s’inscrit dans le cadre du lancement de la prochaine procédure de mise en concurrence pour un projet éolien en mer, ainsi que dans le cadre de la planification de projets éoliens en mer ultérieurs. L’État souhaite ainsi que le débat public l’éclaire sur la localisation préférentielle d’une ou de plusieurs zones de projet éolien en mer, dont une première pour un parc d’une puissance d’1GW à attribuer en 2020, puis pour d’autres parcs potentiels ultérieurs.
En effet, les zones d’implantation de ces futurs parcs éoliens en mer ne sont pas encore connues. Contrairement aux appels d’offres précédents (comme ceux de Courseulles-sur-Mer, Fécamp ou Dieppe-le-Tréport), le débat public intervient désormais en amont du choix de la localisation des parcs.
Ces photomontages ont donc été réalisés dans le but d’éclairer le public sur l’impact paysager potentiel d’un parc éolien en mer, qui dépend de sa distance vis-à-vis de la côte et de sa localisation. Pour donner à voir les différentes configurations, les services de l’État ont placé des parcs éoliens en mer fictifs au sein de la macro zone soumise au débat public. Leur localisation ne préjuge d’aucune préférence de la part de l’État et ont simplement vocation à illustrer le degré de visibilité des parcs à différentes distances et localisations. Les contraintes socio-économiques ou environnementales n’ont pas été pris en compte dans le choix de la localisation de ces parcs fictifs. Ces parcs fictifs sont simulés en proche côtier, le long des côtes du Cotentin ou de la Seine Maritime, puis plus au large.
Afin de réaliser ces photomontages, des choix technologiques ont dû être arbitrés. Il a été décidé de représenter l’éolienne la plus puissante développée à ce jour, soit l’Haliade X de 12 MW produite par Général Electric, c’est-à-dire une éolienne de 260 mètres en bout de pale. Il a également été décidé de représenter une fondation monopieu. Pour chaque parc fictif d’1GW, 83 éoliennes sont représentées.
Par ailleurs, le balisage des éoliennes (couleur des mâts et des pâles, feux de nuit…) a été défini conformément aux règles de balisage aérien arrêtées par la direction de l’aviation civile. La prise en compte de ces règles est particulièrement importante en ce qui concerne les photomontages de nuit.
Enfin, afin que le public puisse évaluer l’impact paysager des parcs dans leur globalité, les photomontages ci-contre représentent également les parcs déjà attribués, c’est-à-dire les parcs éoliens en mer de Fécamp, Courseulles-sur-Mer et Dieppe-le-Tréport.
Cette macro zone s’inscrit dans le cadre du Document Stratégique de Façade (DSF) Manche Est Mer du Nord (MEMN), outil de planification déclinant la stratégie nationale pour la mer et le littoral adoptée en 2017. Elle est également en cohérence avec des consultations menées en 2015 par les Préfets coordonnateurs de façade dont l’objectif était l’identification de zones de projet éolien en mer.