En complément des photomontages, Météo France a réalisé une étude de visibilité météorologique des parcs éoliens en mer fictifs. L’objectif est de tenir compte des conditions météorologiques qui influent sur la perception visuelle des parcs. Sept points côtiers ont été retenus sur l’ensemble de la façade pour cette étude : Port-Vendres, Barcarès, Port-la-Nouvelle, Cap d’Agde, Le Grau-du-Roi, Saintes-Maries-de-la-Mer, Piémanson.
La visibilité des parcs éoliens fictifs et la transparence des couches d’atmosphère traversées ont été calculées par Météo France en utilisant les données du modèle AROME à 20 et 100 mètres de hauteur. Ce modèle prend notamment en compte le type, la taille et la concentration des gaz et particules présents dans l’atmosphère. La visibilité a été calculée le long d’un axe compris entre la côte et l’éolienne la plus proche du parc fictif considéré. La méthodologie décrite dans l’étude a été appliquée pour chaque binôme « point côtier/parc éolien fictif », pour chaque heure dans le créneau 6 heures-21 heures UTC et chaque jour de l’année pour la période 2009-2018.
L’ensemble de ces données de fréquence a permis de calculer des moyennes de visibilité mensuelles et annuelles. Les résultats sont présentés sous forme d’histogrammes et par trimestre. Ils représentent la fréquence à laquelle le parc fictif est visible depuis le continent. Dans ces calculs, la courbure de la Terre n’est pas prise en compte, seule la visibilité météorologique est renseignée. L’étude complète est disponible en cliquant sur ce lien.
La visibilité théorique peut-être calculée sur la seule base de la topographie. Le résultat exprime la visibilité potentielle d'une ou plusieurs éoliennes en tout point du territoire. Les éoliennes peuvent être partiellement ou totalement masquées par le relief, mais aussi par la courbure de la terre. La rotondité terrestre tend à faire disparaître les éoliennes derrière un horizon, situé à une distance relative à l'altitude de l'observateur. Les obstacles bâtis et boisés n'ont pas été pris en compte dans ces calculs.
Les phénomènes atmosphériques, qui atténuent plus ou moins la visibilité, ne sont pas pris en compte, sauf la réfraction atmosphérique (coefficient de 0.1428). La réfraction atmosphérique tend a déplacer la silhouette des éoliennes au-dessus de l'horizon.
Les cartes présentées ici expriment la fraction potentiellement visible de l'ensemble des éoliennes de chacune des 9 zones de parcs fictifs. Le résultat est donc exprimé en pourcentage de visibilité des projets fictifs.
Téléchargement des cartes de visibilité théorique (ZVT) | |||
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Parcs fictifs Zone A | Parcs fictifs Zone B | ||
Parcs fictifs Zone C | Parcs fictifs Zone D |