Projets d'éoliennes flottantes au sud de la Bretagne
Version du débat public de 2020
Contexte

Les présents photomontages ont été réalisés à la demande de l’État, dans le cadre du débat public « Projet d’éoliennes flottantes au sud de la Bretagne », qui a débuté le 20 juillet 2020. Ce débat s’inscrit dans le cadre du lancement de la prochaine procédure de mise en concurrence pour un projet éolien flottant, ainsi que dans le cadre de la planification de projets éoliens en mer ultérieurs.

L’État souhaite ainsi que le débat public l’éclaire sur la localisation d’une zone préférentielle en mer permettant la construction d’un premier parc d’une puissance de 250 MW à attribuer en 2021 et d’un second parc d’une puissance de 500 MW maximum à attribuer à partir de 2024.

La programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit que ces parcs seront connectés au réseau de transport d’électricité par un raccordement mutualisé. Ils ont donc vocation à être construits à proximité l’un de l’autre.

À ce jour, la zone d’implantation de ces futurs parcs éoliens en mer n’est pas encore connue, et c’est bien un des enjeux du débat public que de préciser cette zone. En effet, contrairement aux appels d’offres précédents (comme ceux de Saint-Nazaire, Yeux Noirmoutier, Saint-Brieuc, Courseulles-sur-mer, Fécamp, Dieppe-le-Tréport, et Dunkerque), le débat public intervient désormais en amont du choix de la localisation des parcs.

Ces photomontages ont donc été réalisés dans le but d’éclairer le public, dans une approche majorante, sur l’effet paysager potentiel de ces deux parcs éoliens flottants de 250 et jusqu’à 500 MW, qui dépend de leur distance à la côte et de leur localisation. Pour donner à voir un exemple des différentes configurations, les services de l’État ont donc placé des parcs éoliens flottants fictifs au sein de la zone d’étude en mer soumise au débat public. Leur localisation et leur forme ne préjuge d’aucune préférence de la part de l’État et ont simplement vocation à illustrer le degré de visibilité des parcs à différentes distances et localisations. Les contraintes techniques, socio-économiques ou environnementales n’ont pas été prises en compte dans le choix de la localisation de ces parcs fictifs.

Ces quatre emplacements fictifs sont simulés pour explorer diverses configurations au sein de la zone d’étude en mer : en proche côtier (parcs Nord et Est) et plus au large (parcs Ouest et Sud). Une seule zone d’implantation sera retenue, et comme cela a été écrit, pas nécessairement une de celles simulées ici, pour accueillir, au total, une soixante d’éoliennes au maximum (20 pour 250 MW et 40 pour 500 MW, environ).

Afin de réaliser ces photomontages, des choix technologiques ont dû être arbitrés. Il a été décidé de représenter des éoliennes de 260 mètres en bout de pale sur un support flottant circulaire. Ces deux hypothèses sont réalistes (puissance des génératrices, orientation au regard des vents dominants, écartement entre éoliennes, etc.) mais ne préjugent pas des conditions de construction des éoliennes in fine. En outre, le poste électrique en mer, nécessaire au raccordement, est également figuré.

Par ailleurs, le balisage des éoliennes (couleur des mâts et des pâles, feux de nuit, etc.) a été défini conformément aux règles de balisage aérien arrêtées par la direction de l’aviation civile. La prise en compte de ces règles est particulièrement importante en ce qui concerne les photomontages de nuit.

Enfin, afin que le public puisse évaluer l’effet paysager des parcs dans leur globalité, les photomontages figurent également le parc pilote d’éoliennes flottantes de Groix & Belle-Île.








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La zone d’étude en mer

Cette zone s’inscrit dans le cadre du document stratégique de façade (DSF) Nord Atlantique – Manche Ouest, outil de planification déclinant la stratégie nationale pour la mer et le littoral adoptée en 2017. Elle est également en cohérence avec des consultations menées par les préfets coordonnateurs de façade dont l’objectif était l’identification de zones de projet éolien en mer et englobe la zone privilégiée par la Conférence régionale pour la mer et le littoral.